O Velho e o Novo: os movimentos políticos de 1968 e suas consequências na cinematografia de Brasil e França

Abstract

L'année 1968 est centrale pour l'observation des tendances révolutionnaires mondiales dans le contexte de la Guerre Froide, ainsi que des conséquences culturelles qui en découlent. Alors qu'en France les soulèvements de mai ont été le fruit de volontés de changement face au contexte global de bipolarité et à la réalité sociale du pays, au Brésil les luttes se sont déroulées tout au long de l'année et ont pris un caractère beaucoup plus de survie et de résistance à un régime intrinsèquement oppressif. Ainsi, on analyse le rôle gestatif de telles tendances et motivations dans l'émergence d'un rôle révolutionnaire pour l'art, notamment le cinéma, à travers les films du Groupe Dziga Vertov, en France, et de Belair Filmes, au Brésil. L'objectif de ce travail est d'examiner comment les conditions politiques nationales et internationales des pays ont influencé et motivé la production cinématographique d'avant-garde dans les deux pays. À travers des perspectives critiques et philosophiques et une méthodologie comparative, centrée sur la comparaison temporelle entre les oeuvres, les enjeux moraux et psychosociaux de toute une génération seront observés, ainsi que le rôle du cinéma et de l'art comme étincelle révolutionnaire et la production d'un nouvelle subjectivité. Enfin, ce travail conclut que les conditions du Brésil et de la France dans le système international pendant la guerre froide, alignées sur leurs dimensions et leurs réponses internes, ont été profondément responsables de la création d’oeuvres qui représentent des projets cinématographiques très différents dans les deux pays, même si les deux avait des intentions et une esthétique avant-gardistes, questionnant les pouvoirs en place.